martes, diciembre 14, 2004

Hymne à la Beauté;

Hymne à la Beauté


Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
O Beauté? ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.

Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore;
Tu répands des parfums comme un soir orageux;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit: Bénissons ce flambeau!
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.

Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
O Beauté! monstre énorme, effrayant, ingénu!
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu?

De Satan ou de Dieu, qu'importe? Ange ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine! -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds?

Este poema es de Baudelaire que saqué de un foro (por eso no tengo traducción). Je, les marqué los últimos dos versos porque son los que más me gustan... ay... ¡Qué lindos! (jaja, si lo confiezo, en cuestiones de amor el francés me puede...).

Entre otros temas les comento que el domingo pasado tuve un serio incidente de violencia con mi padre y ando en planes de hacerle la vida imposible (creánme, no soy una persona vengativa ni rencorosa, es más, cuando alguien me cae mal no quiero ver a la persona ni nada más, pero el hombre pasó la línea y, aunque sé que esto no es de, justamente una buena persona, a mi nadie me pega y se va como si nada!). Así que ya fui a hablar con una abogada y en febrero, si todavía quiero hacerlo (obviamente que sí), voy a hacerle imposible las cosas!